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Zouzou - le retour

2 janvier 2012

Janvier 2012

Longue conversation il y a quelques semaines, avec ma plus jeune soeur. Elle a certainement mis les points sur les "i" en ce qui concerne ma place dans la famille.

Bref: j'ai quitté la maison familiale il y a si longtemps qu'on ne me connait plus et on ne sait plus comment me parler. À l'entendre je suis une complète étrangère, et je crois que même avec des étrangers elle saurait converser mieux qu'avec moi. De plus, je ne dois pas m'attendre à ce que, maintenant que je suis ici, dans la même ville qu'eux, ils changent tous les plans et cessent toutes leurs activité pour s'occuper de moi. Et,de pus, je vis trop dans le passé, il faut cesser de regarder derrière et vivre dans le présent. Voilà!

La seule attente que j'avais eu en arrivant ici, c'était de renouer avec mon frère et mes soeurs, mais je ne savais pas que j'était une étrangère. Je ne m'attandais pas à ce qu'ils mettent tout de côté pour "s'occuper" de moi... Par le passé, j'ai toujours tenter de maintenir des liens avec eux, c'était surtout eux que ne répondaient jamais à mes couriers ou mes appels téléphoniques. Ses commentaire m'ont fait l'effet d'une gifle, mais au moins maintenant j'ai cessé d'avoir des attentes envers eux. La plus jeune doit revenir s'installer ici après 4 ans ailleurs, elle dit qu'elle aimerait bien qu'on se voit parfois. J'attendrai ses appels, je ne suis plus prête à fiare de premiers pas...

Ma mère qui ne voulait pas venir passer de temps ici en cette saison des Fêtes, et qui disait ne pas vouloir s'insatller chez moi (nous avons 2 chambres, il y a de la place), est finalement venue et s'est installée chez ma soeur. Celle-ci habite dans un appart encore plus petit que le mien, une seule chambre, petit salon, petite cuisine, et ma mère couche dans la salon. Mon mari est horrifié, car il pense (avec raison) qu'au moins ma soeur aurait du lui céder sa chambre. Mais cela ne me regarde pas. Ma mère est aussi allée coucher chez mon frère à deux reprises. Elle est venue chez mois un après-midi la semaine dernière et vient passer du temps cet après-midi.

J'avoue que sa visite me stresse plus que je ne pensais. Il ne semble que je n'ai rien à lui dire. Ma mère n'est pas le genre de personne à qui on peut se confier. C'est une femme trop pratique, qui ne laisse pas de place aux sentiments dans sa vie. Je sais qu'elle a beaucoup souffert, qu'elle a vécu des situations difficiles, mais elle refuse d'aborder le sujet et dit que le passé ne sert à rien. (L'ironie dans cela c'est que ma plus jeune soeur tient le même discours, mais elle refuserait absolument d'accepter qu'elle pense de la même façon que notre mère). Donc ce midi ma mère doit arriver, mon frère, chez qui elle aura passé la nuit viendra la déposer.  Depuis 2 jours je cherche mes jeux de cartes, car au moins si nous jouons aux cartes ce sera agréable et pas compromettant. Personne n'a besoin de dévoiler ses pensées les plus intimes, lors d'une partie de cartes. Cependant, je n'arrive plus a retrouver les cartes, et ça m'enerve, car j'en ai au moins 3 paquets - il fut un temps où j'en avais commencé la collection...

Puisqu'il fait beau nous pourrons aussi sortir un peu, ça passera le temsp. Puis mon mari rentrera du boulot vers 15h, nous mangerons puis ce sera le temps de la ramener chez ma soeur.

Je me sens délaissée qu'elle n'accepte pas de coucher ici. Mais en même temps je dois me contenter de ces quelques heures accordées et ne penser à rien d'autre.

Je me sens désillusionnée, mais au moins maintenant je cesse d'avoir des attentes. Ma vie sera peut-être finalement plus paisible.

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3 décembre 2011

Décembre

Le temps des fêtes approche à petits pas. Comme nous ne fêtons pas, mon mari et moi, il n'y a pas de stress de magasinage, de cuisinage, de nettoyage... Ces choses doivent faites à longueur d'année.

Ma mère m'annonce que tous comptes faits, elle vient à Noël. Ma soeur a insisté, ils vont lui faire une place dans leur petit appartment, et ma mère est très contente. J'avoue que cela m'a blessée, encore une fois. Il y a une chambre d'amis chez nous, un lit qu'elle prendre, un endroit où s'installer, mais, non, elle prefère aller chez ma soeur. Encore une fois, je ne compte pour rien. Mon mari m'a suggéré, lorsque ma mère sera sur place, de l'appeler pour la saluer, mais ne pas insister pour la voir. La laisser faire le premier pas, la laisser décider quand ça fera son affaire, et si elle n'en parle pas, ne plus y penser.

Je devrais me résigner. Ma famille n'est pas la famille idéalisée de la télé, où tout le monde s'aime et s'entend bien. Je ne suis même pas certaine d'en faire partie.

* * * *

Finalement ma famille c'est mon mari, mes enfants et leurs petits. Et je dois apprendre à m'en contenter. Même si ma fille habite si loin que je ne peux la voir qu'une ou deux fois dans l'année et qu'elle me manque terriblement.

De toutes façons, who cares?

13 novembre 2011

Histoire de mère

Depuis mon 2e mariage, j'ai un mari attentif, qui me conseille et me pousse à appeler ma mère toutes les semaines. Pourtant la relation avec ma mère reste toujours la même, je ne suis pas son enfant préférée, je ne le serai jamais, mais bon je fais quand même cet effort. Comme dit mon mari: toi lorsque tes enfants t'appellent, tu es contente. Alors, appelle toi aussi ta mère.

Elle pensait venir passer le temps des fêtes avec nous. C'est à dire, chez ma soeur,  et en profiter pour nous voir pendant son séjour. Cependant ma soeur est en déménagement et ne sera peut-être pas installée avant la nouvelle année. J'ai donc proposé à ma mère que venir loger ici. Elle  refusé en disant que nous serons au boulot et qu'elle s'ennuierait. Je lui ai dit que je prendrais des journées de congé. Elle a évité de répondre en commençant à me raconter les mésaventures cocasses de mon neveu lors de récentes vacances. Je savais bien qu'elle refuserait de venir chez nous, mais j'espérais que cette fois je me tromperais, et qu'elle accepterait.  Vraiment...

Aujourd'hui dimanche. Il y a tout le ménage, le linge, les planchers, les repas,  et quoi encore à faire. J'aimerais pourtant me reposer. Je ne me sens pas très énergique ces jours-ci. Une mini-déprime peut-être, sans doute due à l'hiver qui approche. Nous n'avons pas encore eu de neige, ça c'est bien un plus. Mais la nuit arrive très tôt, vers 16h45, alors ça remonte pas trop le moral...

12 novembre 2011

Mon samedi habituel

C'est souvent la même routine les samedis, nous nous levons tôt, je vais le conduire à son boulot, je garde la voiture, vais au gym, fais les achats pour la semaine, reviens, range le tout, bois un café, grignote un peu, et déjà il est 15h30 et je dois retourner le chercher.

Ce matin, j'ai réussi à intégrer dans cette routine une petite visite chez mon amie d'enfance, que je n'avais d'ailleurs pas revue depuis le début d'octobre. Prendre le temps d'un café et s'assoir et jaser un peu. Je pense qu'elle comprend ma solitude ici, tant causée par l'absence de ma fille et sa famille, que l'absence des amis que j'ai laissés là-bas et le fait que mon mari et moi vivons des horaires inversés: lorsque je suis au boulot, il est aux études, le soir, nous sommes tous les deux crevés, et le week-end, je fais tous les trucs d'entretien de la maison alors que lui s'éreinte dans un petit boulot ingrat et mal payant, pour aider à boucler les fins de mois pendant qu'il est aux études. Pourtant c'est un choix que nous avons fait ensemble, celui de son retour aux études, et je l'appuie complètement là--dedans. Mais si tout cela avait pu se faire sans déménager,  ç'aurait été tellement mieux...

6 novembre 2011

Un retour peut-être...

J'avais entrepris un autre blog pour la Zouzou, parce que je ne me souvenais plus du mot de passe pour celui-ci. Mais comme je viens de m'en souvenir, allez savoir pourquoi, je m'y remets ici.

Je ne promets pas d'histoires très cocasses, ou divertissantes. En ce moment je suis plutôt d'humeur triste, pour ne pas dire dépressive. (déprimée?) Enfin, voir ce que j'ai écrit plus tôt aujourd'hui...

La vérité est que je n'ai pas choisi de déménager. J'ai accepté de suivre mon mari, car nous n'envisiagions pas de vivre, moi seule là-bas et lui seul ici. Mais je n'aime pas cette ville, je m'y ennuie à mourir et me sens un peu prisonnière. Aujourd'hui je devais faire les trucs habituels de week-end: ménage, lavage etc, mais je n'ai aucune envie de ça. J'ai cuisiné pour la semaine,  car pendant la semaine, lorsque je rentre du boulot, je suis trop crevée pour me mettre à préparer. Et ce soir nous devons aller passer la fête avec des amis de mon mari, du moins pour le repas du soir. Ces gens sont bien gentils, mais je n'ai pas grand affinité avec eux, et je n'ose pas vraiment exprimer comment je me sens. En plus ce sont tous des gens qui ont quitté eux-même leur terre natale pour s'installer ici, par choix, donc j'aurais l'impression de me plaindre pour rien.

Mes enfants me manquent tellement... l'autre jour j'avais un rendez-vous initial chez le dentiste, un nouveau que je viens de découvrir . La dame très gentille me demande comment j'aime cette ville, ayant appris en discutant que nous venions de nous y installer il y a à peine un an. Je me suis mise à pleurer. La pauvre ne savais plus où se mettre...

Et comme je n'ai personne à qui me confier. je crois que je vais me remettre ici, au moins une fois par semaine, lorsque je suis seule à la maison.

Bon dimanche!

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6 novembre 2011

les changements de la dernière année....

Cela fait aujourd'hui 14 mois que nous avons quitté notre vaste maison là-bas, ma fille et ses enfants, mes amis, un boulot que j'aimais bien, pour venir nous exiler ici. Depuis notre arrivée et notre installation dans la première maison, puis la deuxième, où nous avons eu à faire affaire avec une proprio folle... nous voici maintenant installés dans un petit appart de 2 chambres à coucher, cuisine, salon, mais au moins un balcon et les fenêtres face au sud. J'étais plutôt contente d'avoir déniché cet endroit, à bon prix, à 15 minutes de marche de mon boulot et à 3 minutes de l'arrêt de bus pour lui. J'essaie d'être positive, mais en réalité je déteste cette ville.

Je n'y ai aucune amie, sauf une amie d'enfance que nous voyons parfois, mais de façon aléatoire et elle est tellement d'humeur changeante, que parfois tout va bien et nous nous retrouvons avec plaisir, mais autres fois, elle nous donne rendez-vous, puis annule à la dernière minute, propose une chose, puis se désiste.

J'ai bien mes collèques de bureau avec qui je m'entends bien. Nous formons une bonne équipe de travail, nous nous soutenons et nous encourageons, mais une fois la journée terminée, aucun contact.

Mon frère habite à 15 minutes d'ici. Mais son boulot l'occupe tellement que nous nous sommes vus 3 fois seulement dans l'année. Il n'a pas, ou ne prends pas le temps de voisiner, donc il pourrait aussi bien être à des milliers de km, se serait la même chose. Quant à ma soeur, chaque fois que nous avons tenté un rapprochement, elle nous a évité. Donc nous nous sommes retrouvés aux mêmes occasions qu'avec mon frère. Ma plus jeune soeur, qui habite à 2 heures d'ici, dans l'autre grande ville, a aussi trouvé des prétextes pour ne pas nous voir lorsque l'occasion se présentait. Maintenant elle est partie étudier ailleurs, donc nous ne la verrons pas pour longtemps.  Noel dermier, lorsqu'elle est venue passer une semaine ici, elle n'a pas mis les pieds chez nous, et lorsque nous nous sommes tous retrouvés en famille, elle m'a à peine adressé la parole. Donc ce n'est certes pas le fait d'avoir de la famille ici qui agrémente ma nouvelle vie. L'argument utilisé par mon mari pour me convaincre que ce serait bien était que je serais rapprochée de ma famille... La réalilté est bien différente.

Bien sûr il aime bien les études qu'il fait, cela se passe bien pour lui. Il semble ne pas avoir besoin "d'amis" ou de famille comme moi. Il étudie, va à ses cours, revient fatigué le soir et cela s'arrête là. Entretemps, je travaille, je fais à peine le montant suffisant ppour subvenir à nos dépenses, nous n'avons aucun sou de réserve, aucun fonds d'urgence, rien pour une petite gâterie de temps à autre. Et nous sommes endettés à cause du déménagement et de ses études.

Je lui disais qu'une fois son diplôme obtenu, nous devrions retourner où nous étions avant, le coût de la vie y étant beaucoup moins cher, nous réussirions à rembourser nos prêts plus rapidement et peut-être éventuellement faire des économies. Mes enfants et mes amis me manquent terriblement. J'ai souvent envie de pleurer, mais je n'ose pas le faire en sa présence, ni même lui en parler car la dernière fois, il m'a dit : T'as qu'a retourner là-bas, alors si c'est si difficile. Mais c'est impossible. Le bail est à mon nom, car je suis celle qui travaille. Les prêts sont aussi à mon nom, ainsi que toutes les dettes, car j'ai du signer pour lui. Et vraiment nous ne pouvons pas nous permettre de payer 2 logements et 2 dépenses mensuelles, alors que nous arrivons à peine à le faire en habitant ensemble et en nous serrant la ceinture. Et puis, même si je veux retrouver ma fille et ses oisillons, je ne veux pas laisser mon mari derrière, même de façon temporaire.

21 février 2010

Olympiques et ménage

Je regarde d'un œil plus qu'intéressé les Olympiques. Ce qui fait que je me couche tard le soir, et ne dors pas assez. Mais certaines compétitions sont tellement captivantes qu'on n'en voit pas le temps passer.  Le week-end passe trop vite. Vendredi soir j'ai tout fait pour rester debout jus'quà l'arrivée d'OT, mais finalement je me suis endormie sur le sofa, donc, j'ai décidé de me cacher dans mon lit. Je dormais si fort que je ne me suis même pas aperçue lorsqu'il est venu se joindre à moi 30 minutes plus tard.

Samedi matin, levée tôt, j'avais rendez-vous avec une copine qui veut s'inscrire au même endroit que moi pour faire du sport. J'avais offert de l'accompagner pour qu'elle visite les lieux avant de prendre une décision, donc voilà tout l'après-midi de disparu sans qu'on s'en rende compte. De retour juste à temps pour préparer à manger, ranger un peu les choses et me préparer pour l'arrivée des petits.

Nous avons joué aux pirates, fait des acrobaties (Mémée encourageant beaucoup et participant peu pour les culbutes et les pirouettes), la pêche à la baleine, pris un repas nourrissant. lu quelques livres, dessiné des chefs d'œuvre, puis après le bain, le lit. Je les ai laissé dormir dans la même lit, pour la  première fois, malgré ma crainte que le plus jeune s'éveille pendant la nuit et en profite pour réveiller son frère mais tout s'est bien passé, et ils ont dormi jusqu'à 8h45. Puis ils se sont levés et habillés tout seuls et sont venus dans notre chambre nous annoncer qu'ils avaient très faim. Après un petit-déjeuner plutôt consistant, nous avons rangé la chambre et avons fait des jeux un peu plus calme. Le plus jeune s'est installé avec son grand-père, mendiant des bouchées de croissant trempées dans le café, pendant que l'aîné est retourné dans leur chambre ranger ses vêtements dans son sac, prêt à rentrer chez lui. Leur maman arrive, on se quitte sur des promesses de revenir bientôt. Quel plaisir, quoiqu'un peu fatiguant de passer ce temps avec eux.

Ensuite, le repas avec OT, qui part pour le boulot, et moi qui ai quelques petites courses à faire. Je me sens un peu enrhumée, le nez qui coule, et c'est peut-être simplement de la fatigue. Je sens que je vais me coucher tôt ce soir.

19 février 2010

Olympiques

Pas moyen d'y échapper, c'est sur tous les postes ou presque, alors le soir après le boulot, installée sur le sofa, je regarde les skieurs, les patineurs, les hockeyeurs... Je retiens mon souffle par moment, je pince OT, je souris de voir l'enthousiasme et le plaisir des athlètes qui remportent des médailles. À force de vouloir ne rien manquer, je finis  par me coucher tard, ne pas dormir suffisement. Et je persiste à aller au gymnase 4 fois par semaine. Il faut bien bouger un peu, même si c'est loin d'être à l'échelle olympique.

Les petits viennent passer la nuit demain. Je crois que leur dernière visite doit remonter à un mois. Nous allons bien nous amuser. J'ai fait quelques achats pour faire des bricolages avec eux. Nous préparerons aussi des gâteaux et des biscuits et peut-être des crêpes pour le petit déjeûner. L'aîné a presque 4 ans maintenant et l'autre a un peu plus de 2 ans, ils sont plus indépendants, donc leur séjour ici me fatigue un peu moins. Et nosu avons toujours tellement de plaisir ensemble.

J'aime bien les week-ends. Je peux relaxer un peu avec OT le matin, et même si toutes les tâches familiales nous attendent pendant ces deux jours, au moins je reste à la maison. J'aime bien mon boulot, mais j'aime bien rester tranquille à la maison aussi, lire un peu, faire l'hermite un peu aussi. J'attends patiemment l'été, déjà quelques idées pour mon jardi de fleurs devant la maison, et les tomates et salades derrière. J'avais aménagé un jardinet de fleurs l'été dernier, mais je veux en rajouter car je voudrais que toute la cour devant la maison soit remplie de fleurs pendant tout l'été. D'ailleurs ce quartier où j'habite est reconnu pour ses cours avant qui sont ornées de fleurs, plantes, arbrisseaux,tous les uns plus jolis que les autres. Les maisons sont peintes de toutes les couleurs, pastels, vives, tamisées, neutres, criantes... et pourtant tout est joli, agréable à l'oeil, et tant les touristes que les citadins, viennent s'y balader, car il y a toujours quelque chose à voir.

11 février 2010

Faire l'effort

Ha...j'y songe régulièrement,  puis la routine me rattrape et le temps me manque.

Boulot, repos le soir, un peu de télé, un peu de lecture, et je m'enfonce dans mon grand lit. Nos horaires sont aux pôles opposés en ce moment, je dors avant son retour, je quitte avant qu'il ne se lève. Lorsqu'il a congé, nous passons le plus de temps possible ensemble. Les conversations s'étirent mollement sur le canapé, à boire du café, à grignoter des biscuits. Et puis je me couche trop tard, je me traîne le lendemain. Mais je sais que je peux me reposer les weekends.

L'hiver a été plus clément que par le passé. Des jours de froid intense (-35C) avec des nuits encore plus glaciales.Nous voilà déjà en février et nous espérons, nous guettons l'arrivée du printemps. Il ne se plaint que rarement du froid, ce n'est pas comme moi, qui me lamente continuellement. (Ça passe le temps...)

Nous avons eu triste nouvelle du décès de son père en novembre dernier. Très dur, car naturellement nous n'avons pu nous y rendre pour les funérailles, ou pour apporter un soutien à la famille là-bas. Cette nouvelle l'a beaucoup marqué, même s'il en parle peu. Mais je commence à le connaître, à connaitre ses humeurs et ses états d'âme, je commence à savoir comment l'apaiser.

Je me suis mise au sport de façon sérieuse et assidue. Je me rends au gym 4 matins par semaine. Parfois à reculons, je préférerais rester dans mon lit douillet, mais je veux rester en bonne santé, et comme je fais maintenant un travail plutôt sédentaire, le gym est ma seule activité physique. Ça et jouer à l'abeille avec mes petits-fils. Ils ont une grosse abeille peluche et adorent me pourchasser avec cette bestiole, pendant que je fais semblant d'avoir peur. Nous courons d'un bout à l'autre de la maison pendant une quinzaine de minutes, jusqu'à ce que Mémée tombe d'épuisement sous les cris rieurs des petits.

Ma vie a tellement changée depuis 5 ans. Pour le mieux bien sûr. Lorsque je repense à ces temps-là, je suis très contente d'être ici.

1 novembre 2009

Octobre

...est déjà parti. Nous n'avons pas trop souffert du froid, en fait l'automne a été normal, et jusqu'à présent nous n'avons eu qu'un peu de neige au début de mois, qui  n'est pas restée longtemps, et le reste du mois s'est bien passé. Terminé hier par cette fête d'Halloween, avec ses petits monstres qui sont venus sonner à ma porte, demander des bonbons. J'avais cousu des costumes de dragon pour mes petits, ils les ont portés avec plaisir et fierté. Leur maman est venus les déposer ici vers 20h, ils ont passé la nuit.

Au matin, le plus petit, dès son réveil réclame son grand-père: où Pépé, où Pépé? Nous descendons manger des yogourts, du pain grillé avec du miel, du fromage, boire du lait (et du café pour Mémé et Pépé), puis Pépé s'installe dans le sofa regarder les nouvelles à la télé, et le petit se colle à lui et lui vole ses restes de pain et fromage. Ils sont amusants à regarder: le petit au teint si clair, presque transparent, et le grand-père tellement foncé qu'on le distingue à peine dans la pénombre de la chambre peu éclairée. Joli contraste.

Le plus grand me suit partout et me pose mille questions. "Mémé je veux du pain doré."  Lorsque je lui dit que je ne sais pas comment on fait le pain doré il m'explique qu'on prend des morceaux de pain  et on les met dans la pâte et on les fait cuire et on les mange. "Mémé ou est parti l'écureuil?" "Mémé où sont les legos?" Mémé... Il examine son repas, mange tranquillement, observe et analyse. L'autre fonce. Prend une bouchée, déguerpit, revient boire un peu de lait, va s'assoir à côté de Pépé.

Ils sont repartis vers midi. J'ai cuisiné une superbe ratatouille et préparé des lunchs à emporter pour cette semaine. J'ai envie de me remettre à coudre ces temps-ci. J'ai plusieurs tissus qui attendent que j'en fasse quelque chose, et je commence à me sentir inspirée. Il me faut surtout trouver le temps.

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