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Zouzou - le retour
6 novembre 2011

les changements de la dernière année....

Cela fait aujourd'hui 14 mois que nous avons quitté notre vaste maison là-bas, ma fille et ses enfants, mes amis, un boulot que j'aimais bien, pour venir nous exiler ici. Depuis notre arrivée et notre installation dans la première maison, puis la deuxième, où nous avons eu à faire affaire avec une proprio folle... nous voici maintenant installés dans un petit appart de 2 chambres à coucher, cuisine, salon, mais au moins un balcon et les fenêtres face au sud. J'étais plutôt contente d'avoir déniché cet endroit, à bon prix, à 15 minutes de marche de mon boulot et à 3 minutes de l'arrêt de bus pour lui. J'essaie d'être positive, mais en réalité je déteste cette ville.

Je n'y ai aucune amie, sauf une amie d'enfance que nous voyons parfois, mais de façon aléatoire et elle est tellement d'humeur changeante, que parfois tout va bien et nous nous retrouvons avec plaisir, mais autres fois, elle nous donne rendez-vous, puis annule à la dernière minute, propose une chose, puis se désiste.

J'ai bien mes collèques de bureau avec qui je m'entends bien. Nous formons une bonne équipe de travail, nous nous soutenons et nous encourageons, mais une fois la journée terminée, aucun contact.

Mon frère habite à 15 minutes d'ici. Mais son boulot l'occupe tellement que nous nous sommes vus 3 fois seulement dans l'année. Il n'a pas, ou ne prends pas le temps de voisiner, donc il pourrait aussi bien être à des milliers de km, se serait la même chose. Quant à ma soeur, chaque fois que nous avons tenté un rapprochement, elle nous a évité. Donc nous nous sommes retrouvés aux mêmes occasions qu'avec mon frère. Ma plus jeune soeur, qui habite à 2 heures d'ici, dans l'autre grande ville, a aussi trouvé des prétextes pour ne pas nous voir lorsque l'occasion se présentait. Maintenant elle est partie étudier ailleurs, donc nous ne la verrons pas pour longtemps.  Noel dermier, lorsqu'elle est venue passer une semaine ici, elle n'a pas mis les pieds chez nous, et lorsque nous nous sommes tous retrouvés en famille, elle m'a à peine adressé la parole. Donc ce n'est certes pas le fait d'avoir de la famille ici qui agrémente ma nouvelle vie. L'argument utilisé par mon mari pour me convaincre que ce serait bien était que je serais rapprochée de ma famille... La réalilté est bien différente.

Bien sûr il aime bien les études qu'il fait, cela se passe bien pour lui. Il semble ne pas avoir besoin "d'amis" ou de famille comme moi. Il étudie, va à ses cours, revient fatigué le soir et cela s'arrête là. Entretemps, je travaille, je fais à peine le montant suffisant ppour subvenir à nos dépenses, nous n'avons aucun sou de réserve, aucun fonds d'urgence, rien pour une petite gâterie de temps à autre. Et nous sommes endettés à cause du déménagement et de ses études.

Je lui disais qu'une fois son diplôme obtenu, nous devrions retourner où nous étions avant, le coût de la vie y étant beaucoup moins cher, nous réussirions à rembourser nos prêts plus rapidement et peut-être éventuellement faire des économies. Mes enfants et mes amis me manquent terriblement. J'ai souvent envie de pleurer, mais je n'ose pas le faire en sa présence, ni même lui en parler car la dernière fois, il m'a dit : T'as qu'a retourner là-bas, alors si c'est si difficile. Mais c'est impossible. Le bail est à mon nom, car je suis celle qui travaille. Les prêts sont aussi à mon nom, ainsi que toutes les dettes, car j'ai du signer pour lui. Et vraiment nous ne pouvons pas nous permettre de payer 2 logements et 2 dépenses mensuelles, alors que nous arrivons à peine à le faire en habitant ensemble et en nous serrant la ceinture. Et puis, même si je veux retrouver ma fille et ses oisillons, je ne veux pas laisser mon mari derrière, même de façon temporaire.

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